Le grand-père en question est moine dans un village reculé et héberge déjà Anzu, un chat fantôme très matérialiste. Anzu doit veiller sur Karine, et cela n'est pas de tout repos ! Ils finissent cependant par s'accorder pour une grande et dangereuse aventure...
Le film est intéressant à plus d'un titre; tout d'abord il s'agit d'une collaboration franco-japonaise. Julien De Man assure la direction artistique du film : recherches couleurs, recherches décors, style, et recherches compositing, ainsi que la fabrication de l’ensemble des décors du film. Pour l'anecdote, les réalisateurs japonais reportent que l'été dépeint dans le film est bien moins humide que dans la réalité. Ensuite, le film fait beaucoup appel à la rotoscopie. En effet, Nobuhiro Yamashita est plutôt réalisateurs de film en prise de vue réelle tandis que Yôko Kuno s'est chargée de la partie rotoscopie.
L'histoire elle-même est un peu décousue, comme souvent lorsqu'il s'agit d'un manga constitué d'histoires courtes sans grand rapport entre elles. A ce titre, la course poursuite finale détonne un peu et ne semble pas vraiment coller avec le style plus caricatural du manga. En conclusion, Anzu, Chat-fantôme est un divertissement agréable dont la genèse est plus intéressante que l'histoire elle-même !