Tout est dans le titre de Boxballet : le croisement improbable du doux monde de la boxe et de l'univers impitoyable de la danse. On ne s'ennuie pas même si la conclusion est un peu tirée par les cheveux. Un court russe en dessin sur papier. Plus tard dans la sélection et un peu plus à l'ouest (en Allemagne), les marionnettes de People in Motion s'affrontent pour une sphère lumineuse dans un monde sans lumière. Il s'agit d'un conte moderne assez bien mené.
Le documentaire français Dans la nature raconte l'homosexualité dans le monde animal. Ce n'est pas une anomalie, c'est naturel ! Destiné à tous les enfants de 7 à 77 ans, ce court est un moment de fraîcheur dans une sélection intéressante mais somme toute très sérieuse. Et ce n'est pas le Rêve de Kafka qui va faire changer les choses : ce court arménien reprend tous le bestiaire de Kafka dont bien sûr les cafards... Malgré tout agréable à regarder car tout en CGI très colorés. J'aurais probablement moins apprécié la version animation sur sable.
Le Monde en soi est le court (français) le plus long de la sélection, on suit le parcours d'une jeune peintre qui fait un burnout en préparant sa première exposition. De là, on alterne flashbacks et vie à l'hôpital. J'ai bien aimé le traitement de la couleur qui supporte les états d'âmes du personnage principal.