L'hybride est de bon ton ces temps-ci. Moins polluant (pas de papier) et plus confortable (un court métrage de 46 minutes sur un iceberg ? on zappe !). Trève d'analogies douteuses, la mise en place du festival a dû être épique cette année : à la fois en ligne et en physique, avec des normes sanitaires changeantes depuis le début de l'année. Chapeau à l'organisation ! L'Afrique est à l'honneur cette année, avec des programmes spéciaux et des conférences (visibles en ligne) mais on fête également les 60 ans du festival avec notamment un programme spécial à Bonlieu mardi soir.
Dans les longs métrages, j'ai pour ma part retenu: Flee, un documentaire dans l'air du temps et pas moins de 5 longs métrages japonais: Josee to Tora to Sakanatachi (en ouverture), The Deer King (réalisé par un vétéran du studio Ghibli), Majo Minarai o Sagashite (Magical Doremi 20 ans plus tard ? mmm, je suis un peu moins sûr...), Poupelle of Chimney Town (issue d'un livre pour enfants dont l'adaptation a beaucoup divisé au Japon) et surtout Gyoco no Nikuko-Chan (par le réalisateur des Enfants de la mer que j'ai beaucoup aimé). Biais japonais mis à part, j'ai un petit faible pour le pitch de Absolute Denial.
Dans les courts, les vétérans ont la part belle avec Affairs of the Art (Joanna Quinn), Darwin's Notebook (Georges Schwizgebel), Sous la peau l'écorce (Franck Dion). Difficile de juger sur une simple photo, mais je garderai aussi un oeil sur Mom (Kajika Aki Ferrazzini) et Ce qui résonne dans le silence (Marine Blin).
Ce n'est bien sûr qu'un échantillon très partiel et partial du programme, je n'ai pas mentionné tous les WIP, conférences et programme spéciaux. Un beau festival en perspective !