On parle souvent de l'homogénéisation du cinéma à grand spectacle Hollywoodien et ses longs métrages clonés entre eux, Disney/Marvel en tête. Un phénomène similaire est en cours avec l'animation Japonaise. La production est prolifique. On s'en rend peu compte car seul un film sur vingt arrive en France, mais cela n'est peut-être pas très grave : la plupart ne sortent pas du carcan stéréotypé de l'anime. Bien entendu, cela permet aussi l'émergence de perles rares comme Mirai, ma petite soeur ou Lou et l'île aux sirènes. Et dans le cas présent, Les Enfants de la mer.
Le film résume le manga du même nom en cinq tomes et doit donc sacrifier certains personnages et intrigues secondaires que l'on voit ici esquissés et ellipsés. La jeune Ruka rencontre Umi (qui signifie, retenez votre souffle, Mer) à l'aquarium où travaille son père. Le jeune garçon est extraordinairement à l'aise dans l'eau et semble pouvoir communiquer avec la faune marine. Commençant comme une histoire adolescente classique, le récit devient initiatique, surnaturel, mystique !
1 De Cèbe -
Annecy 2019 est à mon sens un très bon cru, avec de belles surprises en longs métrages et une sélection solide de courts métrages. Je n'ai pourtant vu qu'un petit échantillon de la pléthore d'oeuvres présentées en compétition et en contrechamps, par manque de temps pas d'envie ! Seul point noir, l'accès aux séances est de plus en plus compliqué aussi bien pour les badgés que pour le grand public. 12 300 accrédités, ça correspond à la croissance voulue par le CITIA mais c'est beaucoup, voire trop. Dans un entretien accordé au magazine web le film français, Mickaël Marin semble le reconnaître quoique le titre de l'article indique exactement l'inverse : Un best-of hivernal pour les Annéciens, plus de séances l'année prochaine... Chiche !