Je manque de temps pour écrire dans le détail mais j'attendais Liz and the Blue Bird de la même réalisatrice que A Silent Voice. Si ce dernier avait quelques longueurs, Liz est plus contenu et plus autonome en tant qu'adaptation.
On est dans la tranche de vie et il ne faut donc pas s'attendre à des rebondissements épiques mais la fin ne nous laisse pas sur notre faim (désolé, il est tard, dommage qu'on ne puisse pas avoir de sandwich au Pathé). Les scènes se déroulant dans l'univers lyrique de l'oeuvre Liz und ein Blauer Vogel ont un style très vintage et très coloré qui tranchent avec la relative grisaille scolaire. Un joli film qui met Naoko Yamada sur la liste des réalisatrices à suivre !
Maquia - When the Promised Flower Blooms est beaucoup plus (trop ?) ambitieux. Maquia est une jeune fille réservée de 15 ans qui va vivre plusieurs centaines d'années en gardant son apparence enfantine. C'est la bénédiction et la malédiction de son peuple, une quasi-immortalité qui provoque l'envie et l'animosité des royaumes voisins. Lors d'une invasion, Maquia va se retrouver séparée de son clan. Elle va devoir apprendre à vivre seule avec un bébé orphelin qu'elle a adopté. Et souffrir de voir cet enfant grandir tandis qu'elle même ne vieillit pas d'un jour... La réalisatrice Mari Okada expose ainsi les joies et les peines intimes d'une famille dans un monde imaginaire très riche. Il y a malheureusement des problèmes de script et de rythme notamment vers la fin -- j'ai l'impression d'avoir vu une série résumée en un seul film... Ces défauts sont néanmoins compensés par une réalisation de qualité et la musique très à propos de Kenji Kawai.