De Kenji Kamiyama.
La jeune Kokone ne semble pas arriver à rester éveillée. Que ce soit en cours ou à la maison, elle se laisse entraîner dans des rêves plus grands que nature et plus réels que la réalité. Dans ceux-ci, elle s'appelle Ancien et elle possède une tablette magique. Pas genre les dix commandements, non, la tablette informatique genre Pomme (tm) ou Ça-me-saoule (tm). Ancien est la princesse d'un royaume steampunk qui subit sans répit les attaques de monstres de lave venus de l'océan, mais elle tenue à l'écart par son grand-père qui craint ses pouvoirs magiques -- ceux de la tablette, donc. L'histoire avançant, les mondes réels et imaginaires vont se mélanger de plus en plus, au point qu'il soit difficile de comprendre ce qu'il se passe à la fin.
C'est d'ailleurs le plus gros défaut du film; là où le regretté Satoshi Kon aurait excellé à brouiller la frontière d'une réalité toute subjective, Kamiyama applique le même traitement aux deux "réalités" sans distinction et l'on s'attend alors à que tout ce qui se passe dans le monde "rêvé" se passe également dans le monde réel. Ce n'est pas le cas. La fin du récit défie alors toute logique imaginaire ou réelle et ce même si l'on est narcoleptique.
Hirune Hime ~ Rêves éveillés ~ est un divertissement agréable pour toute la famille, mais j'attendais plus du réalisateur dont j'avais beaucoup apprécié la série Serei no Moribito et qui sans doute plus connu pour les séries de Ghost in the Shell: Stand Alone Complex.