De Arthur De Pins et Alexis Ducord.
Zombillénium est probablement le seul parc d'attraction au monde à employer de vrais monstres -- qui peuvent donc se montrer sous leur vrai jour sans crainte. Ces monstres sont syndiqués, ont la semaine de 60 heures et font la fête une fois par mois. Le parc est cependant menacé de fermeture à cause de résultats financiers décevants (et quand vous avez le diable pour PDG, vous savez qu'il ne va pas prendre de pincettes) et de la visite surprise d'un inspecteur du travail, Hector, qui met le nez là où il ne faut pas. Hector est "embauché", mais lui veut s'échapper pour retrouver sa petite fille.
Malgré tout, Hector devient bientôt un atout et le représentant de la classe "ouvrière" des zombies en conflit avec la classe "dirigeante" des vampires. Et oui, les monstres ne peuvent pas se sentir !
Voilà un film très second degré, un peu foutraque mais attachant pour toute la famille. En fait, et c'est un défaut courant dans les productions françaises, le film ne sait pas toujours sur quel pied danser : satire sociale décomplexée ou film pour enfants avec chansons à la clé. Pour la première partie, La Révolution des Crabes du même réalisateur n'est pas très loin, les zombies ayant remplacé les crustacés. Pour la deuxième, les scènes de concert sont sympathiques mais pas franchement indispensables, tout comme certains ressorts scénaristiques très prévisibles. Zombillénium reste un bon divertissement qui n'a pas à rougir face à la compétition, et j'espère qu'il aura du succès en salle !