Au moment où j'écris ces lignes, soit 12h après le visionnage d'Asphalt watches, je ne sais toujours pas quoi penser de ce film.
J'ai failli être impressionnée par les commentaires peu élogieux et la salle qui se déleste de quelques spectateurs. Mon plus gros moment de doute, c'est au premier quart d'heure du film : "et s'ils avaient raison ? Je m'obstine peut-être pour rien ?". Mais j'ai tenu bon et j'ai bien fait ! Asphalt watches raconte le périple canadien de deux autostoppeurs, les deux réalisateurs (true story !), et les rencontres qu'ils font sur la route. J'ai ri gras, j'ai été blasée, j'ai perdu un peu d'attention lors de la scène du karaoke, je me suis ravisée "quand même, la technique sert à merveille cette histoire sous LSD...". Comme dans Lisa Limone ja Maroc Orange (LMC3), il y a pas mal de chants. Ceux-là sont plutôt des petites phrases anodines, ânonnées en boucle. Mange de la pizza, pizza, pizza...
Je me suis attachée à ce film original et orignal (on n'en croise pas, c'est pour l'image canadienne), sans savoir si c'est par empathie ou par sympathie.
Un cristal ? N'oublie pas de manger ta pizza, pizza, pizza...
-- etbougekobe