Le pitch tient en quelques mots : c'est le garçon et le monde.
Sous les traits naïfs de dessins d'enfants, ce petit garçon découvre tous les aspects de notre monde moderne : l'empreinte de l'Homme sur notre planète, l'industrialisation, l'urbanisation, ... Jusqu'à la métaphore des oiseaux qui s'affrontent : l'oiseau noir, issu de la machinerie militaire et l'oiseau multicolore, issu de la liesse populaire. Le point de départ est la poursuite d'un père absent, mais c'est bel et bien lui-même que le petit garçon rencontre au cours de ce parcours initiatique.
J'ai été charmée par le trait et les couleurs qui servent le propos. Des petits détails charmants comme les sons capturés dans des boîtes rendent le film attachant. J'ai été en revanche moins cliente du voyage de ce garçon : une succession de beaux tableaux ponctués par un carnaval bigarré et musical. J'ai l'impression que l'on reste en surface (ouh ! La pollution, c'est mal !).
Comme pour Lisa Limone ja Maroc Orange (LMC3), des images réelles sont intégrées au film. Là encore, ce n'était pas nécessaire. Peut-être ne suis-je pas très réceptive pour les séances de 14h ? Un cristal ? Oh, il a déjà eu pas mal de prix par ailleurs...
-- etbougekobe
1 De Cèbe -
J'ai bien aimé ce long métrage faussement naïf, aux graphismes enfantins et à la musique enjouée. Genre manifeste anticapitaliste pour les nuls. Efficace !