J'avoue, j'ai ouvert mon officiel pour retrouver le titre original de Lisa Limone et Maroc Orange, l'express love story.
J'avoue aussi, lundi après le déjeuner, et bercée par les nombreuses chansons du film, j'ai piqué mon petit roupillon pendant la séance (ça promet pour le reste de la semaine).
J'avoue enfin, je n'ai pas du tout été touchée par la love-story, mais légèrement plus par le destin de ces oranges migrantes vers l'Europe, contraintes de travailler dans une plantation de tomates, tenue par des citrons intransigeants. Il est à noter que le citron a des propriétés astringentes, mais ça, c'est une autre histoire.
La diffusion d'images réelles en fin de film n'était pas franchement nécessaire (document sur Lampedusa), nous avions déjà bien compris le message au début. J'aurais bien coupé au montage aussi l'intervention de la tomate balafrée.
J'ai aussi beaucoup pensé à Dancer in the Dark. Quand les choses sont dures à vivre, l'héroïne bascule en mode "comédie musicale" : les couleurs deviennent vives, le geste devient rythme et le chant jaillit. C'est le cas pour Maroc Orange.
Bref, j'y suis allée à reculons et je me félicite d'avoir un si bon feeling, je n'ai pas été emballée. Un cristal ? Euh... Il y a mieux, non ?
-- etbougekobe