Nous avons droit à une présentation assez décontractée du film par ses producteurs. Une partie de l'équipe de réalisation est là, dont les réalisateurs, le compositeur de la bande originale et même une des voix du film en la personne de Marc Lavoine. On apprendra pas forcément beaucoup sur la gestation du film, et Marc se fendra de quelques mots pour remercier l'équipe et évoquer les blessures et les handicaps de l'enfance. (Wikipedia m'apprend alors que Marc accompagne depuis vingt ans les jeunes autistes du journal Le Papotin)
Le héros de notre histoire s'appelle Jean. Il a 6 ans et vient juste de commencer une nouvelle école en CP. Son papa est le patron d'une conserverie et n'a pas beaucoup de temps à lui consacrer. Quand à sa maman, il ne sait pas où elle est... C'est une jeune nounou qui vient le chercher à l'école et qui s'occupe de lui depuis qu'il est tout petit, tout comme son frère Paul.
Jean a un peu de mal à se faire des amis. Un papa patron, une maman absente... Heureusement qu'il y a la petite voisine Michèle qui semble s'être prise d'affection pour lui. Michèle commence à raconter les aventures extraordinaires de la maman de Jean grâce aux cartes postales qu'elle reçoit...
Comme dans toute adaptation il y a quelques ellipses qui n'affectent cependant pas la compréhension. Le cadre est lui assez classique, et le film respire l'ambiance rétro des années 70 et la nostalgie de l'enfance. On est pas très loin des aventures du petit Nicolas, avec une composante dramatique en plus. Au final une histoire simple, touchante et subtile dans son approche du deuil.
Attention, il y a un spoiler à la fin, le Père Noël n'appréciera pas ! Et les enfants qui y croient encore non plus.
Je ne verrais probablement pas d'autre long métrage en compétition, ce qui en fait naturellement mon favori ;-)