Cher Père Bromberg, je n'ai pas été très sage mais je voudrais quand même participer au festival cette année. Voici ma liste de vœux :
- Le Magasin des Suicides, premier film d'animation de Patrice Leconte, pas exactement mon réalisateur préféré mais le titre m'intrigue,
- Ernest et Célestine, je n'y peux rien si j'aime bien les tons pastel et l'histoire a l'air mignonne en plus,
- Le Tableau parce que c'est Laguionie quand même.
Mais tu sais bien que j'aime aussi l'animation japonaise, et en plus de l'expo sur les Cités d'Or je voudrais voir :
- Voyage vers Agartha dont l'affiche est plutôt moche, mais c'est du Makoto Shinkai et ça fait bien longtemps que je n'en ai pas vu (Voice of a distant Star),
- Asura, j'hésite un peu sur celui-là car il m'a l'air bien gratiné,
- Momo e no Tegami (Lettre à Momo) par le réalisateur de Jin Roh,
- Nijiiro Hotaru (Lucioles aux couleurs arc-en-ciel) qui m'a m'intrigué et dont on peut voir les 20 premières minutes en ligne.
Evidemment, je compte bien voir quelques courts-métrages, manger une glace ou deux, boire quelques bières avec les amis.
Dis, tu ne pourrais pas aussi me faire un mot d'absence pour le bureau ?
1 De etbougekobe -
Je te rejoins sur le Magasin des Suicides ! Petit papa Bromberg ! Faites que je reçoive une invit' pour lundi soir !
On a le droit de rêver...
2 De Dide -
Tons pastels, histoire mignonne ? NNNNOOOOONNNNN !!!!! ;-)
3 De Cèbe -
Bon ben c'était trop facile la résa, sauf pour Ernest et Célestine qui est passé au rouge sous mes yeux ébahis -- comme quoi je suis pas le seul à aimer les tons pastels ;) En contrepoint d'Ernest et Célestine, j'ai Asura qui n'est ni pastel ni mignon, c'est une histoire sur la survie qui semble impliquer du cannibalisme...
4 De etbougekobe -
Première séance de cette cuvée 2012 : les films de télévision, sélection enfants !
TV1
Ce sera certainement ma seule sélection télé de la semaine, la programmation a été rude avec les amateurs de courts à 14h... Bref ! Alors oui, j'ai séché le long métrage coréen pour aller voir des films de télé, et plus particulièrement the Gruffalo's child. Je prête tout de même attention à Stella and Sam et leur mignonne histoire de voyage sur la lune, aux Sandpixies qui avalent les notes de musique (une petite déception qui dure moins de 5 minutes), Mike le chevalier dans son aventure décousue mais pas dénuée de rythme et le gentil Mouk explorateur du vaste monde (une belle révélation grâce à des illustrations qui ressemblent aux images des livres de lecture de nos parents).
Et le programme tant attendu arrive ! Le Gruffalo, que nous avions découvert précedemment (http://youtu.be/PI8h6CNuVJ4), a un fiston qu'il met en garde contre la méchante grosse souris. Une nuit où il ne trouve pas le sommeil, le petit Gruffalo décide d'affronter la sombre forêt pour enfin faire face à cette créature... Ici, nous touchons le merveilleux : les décors enneigés habillent ce joli conte. Tous les détails sont soignés. Un petit bijou qui ne me fait absolument pas regretter de lui avoir réservé la première place, chronologiquement parlant ! Et pourquoi pas une première place qualitativement parlant ?
5 De etbougekobe -
CMC1
Peut-être l'enthousiasme du festival ? En tout cas, je suis moins déçue que mes camarades par cette sélection.
Le programme commence avec L'Mrayet. Un sujet qui frappe par son sujet plus que par sa technique : en Tunisie, sous le régime de Ben Ali, les enfants naissent avec des lunettes qui leur fait paraître le monde différemment. Il est assez déroutant, mais je suis encore assez fraîche pour trouver cela cocasse.
Les contes du chien-loup a eu droit à une petite introduction de la part de la réalisatrice elle-même. Elle s'est inspirée des dessins navajos et utilise le sable pour décrire les liens entre le loup et l'homme. Cette petite explication de texte rend le film plus attachant. Ma culture générale grandit par la même occasion.
One minute puberty n'est pas une surprise pour moi puisque je l'ai vu sur le web. La puberté d'un garçon est ici racontée en une minute, c'est drôle.
On nous invite à chausser les lunettes 3D pour Chase. Comme son nom l'indique, nous assistons à une course-poursuite abstraite avec pour seule forme utilisée le triangle. La musique nous met dans une ambiance jamesbondesque, mais ne parvient pas à rendre plus simple le décryptage des scènes successives. Il a nécessité trop de concentration pour ma petite tête, j'ai fini par abandonner.
Macka est une tranche de vie autour d'un chat. Je n'ai pas particulièrement d'atome crochu pour ces peintures naïves et cet animal tranquille.
7596 frames, en revanche, me remet sur les rails ! Un espèce de bonhomme-machine se construit et se décompose sous nos yeux, sur une musique rythmée et moderne, le tout en noir et blanc. Eh bien sans avoir chaussé les lunettes 3D, j'ai eu l'impression parfois que la machine sortait de l'écran ! Un chouette moment.
The Centrifuge brain project a eu mon suffrage pour le film préféré de la sélection. Des scientifiques mènent des expériences sur les manèges à sensation, repoussant encore plus les limites ! La traditionnelle grande roue monte ici jusqu'au ciel pour un tour de 14h, le grand-huit se déploie et multiplie les loopings... A partir d'images réelles, le subterfuge fait son effet. Au début presque crédibles (pour les naïves comme moi), les bizarreries sont de plus en plus folles et nous mènent au rire.
Seven minutes in the Warsaw ghetto nous ramène à un sujet moins léger : un petit garçon se retrouve dans la cruauté de la Shoah. Les marionnettes sont raffinées. C'est court, efficace et émouvant.
Tsukumo nous raconte l'histoire d'un homme qui découvre un sanctuaire sur son chemin. Dès qu'il y pénètre les objets s'animent, rêve ou réalité ?
Daffy's rhapsody est pour les nostalgiques des poursuites entre Elmer le chasseur et Daffy duck. Sur la rhapsodie hongroise de Liszt, Daffy nargue Elmer. On y retrouve tous les bons vieux gag de la Warner et surtout, surtout, Mel Blanc, l'homme aux mille voix ! Tiens, je croyais qu'il n'était plus de ce monde... Ah bah oui, je viens de vérifier... C'est sans surprise mais amusant.
6 De etbougekobe -
Couleur de peau : miel
LMC2
Ils sont 200 000 enfants adoptés, disséminés à travers le monde depuis la fin de la guerre de Corée. Jung est né en 1965, à Séoul, puis a été adopté par une famille belge. Ce film retrace son histoire. Ici, il vaut mieux garder les mouchoirs à portée de main : nous ouvrons un journal intime. Plusieurs supports constituent ce puzzle : des vidéos familiales (celles de Jung arrivant dans sa nouvelle famille) des vidéos type documentaire (celles où Jung met les pieds en Corée, 40 après l'avoir quittée, à la recherche de ses racines) et l'animation. L'animation vient nous raconter les anecdotes, les moments heureux et les douleurs de ce jeune garçon. Je suis impressionnée par la clarté de l'expression des sentiments. Un film à fleur de peau qui ne laisse pas de marbre !
7 De Cèbe -
Une bande-annonce des Cités d'Or saison 2 a été diffusée sur le Paquier mardi dernier, séquence émotion donc avec la reprise du générique par le public. Bon, j'avoue que je suis un peu circonspect, l'animation a l'air réussie et l'histoire pourrait être intéressante, mais j'ai vraiment du mal avec les nouvelles têtes de nos héros. Ils n'ont pas pris une ride, mais par contre ils l'ont l'air d'avoir mal aux yeux... (source: Animeland)