Quel titre bizarre ! Heureusement que l'image d'illustration est plutôt jolie, sans quoi j'aurais peut-être passé mon chemin pour aller voir Tezuka Osamu no Buddha à la place.
Il s'agit en fait d'un film Coréen sur l'adolescence d'une jeune fille à la fin des années 70. De fait, le film partage quelques points communs avec Whisper of the Heart (mais sans la chanson Country Road à la fin). Il n'y a pas vraiment de lien directeur -- seulement notre jeune fille qui essaie de trouver à quoi occuper son avenir.
Yirang, donc, a tellement peur de l'échec qu'elle préfère simuler une chute plutôt que de terminer seconde à une course relais. Elle en vient même à abandonner son équipe pour passer à autre chose. Mais quoi ? Elle devient amie avec Soo-min, toute juste débarquée de Séoul. Soo-min montre un fort caractère pour mieux cacher ses propres angoisses ! Puis Yirang rencontre Cheol-soo, qui rêve quand à lui de devenir astronaute et possède un talent certain pour l'électronique. Ce dernier lui apprend petit à petit à accepter ses imperfections...
Green Days est un beau film d'animation classique; les arrières plans sont magnifiques et on peut vraiment s'imaginer la vie d'alors et la mutation profonde de la société rurale qui est en marche. Il y a par contre quelques longueurs, et quelques séquences auraient mérité d'être développées différemment.
Dans l'ensemble, c'est un film candide et rafraîchissant, mais aussi hésitant et maladroit par moments, tout comme son héroïne finalement !
1 De etbougekobe -
LMC 5 : Chico et Rita
Cotton Club sauce cubaine
Et hop, je sors le gros livre des films pour le résumé : "La Havane, 1948. Une histoire d'amour passionnée sur fond de jazz entre le jeune pianiste Chico et Rita, une chanteuse à la voix envoûtante".
Alors oui, la promesse est tenue ! Les musiques se suivent pendant que Chico et Rita se cherchent. Nous avons le temps d'admirer la Havane, New-York et le temps d'apprécier les représentations à tel hôtel ou tel cabaret. Bebo Valdes, pianiste et compositeur cubain, a écrit la plupart des morceaux que nous entendons (des incursions vers Thelonious Monk et Stravinsky). Les amateurs de jazz en seront ravis
Je regrette seulement que le jeu du chat et de la souris des 2 héros manque de relief (n'y voyez pas une envie de 3D, hein ?).
Alors oui, la promesse est tenue... Sans plus.