...en 3D ! Mais pourquoi, pourquoi en 3D ? Darne ! Enfin bon, c'est encore l'histoire d'un chat. Étonnant, non ?
A Alger, dans les années 20. Le rabbin Sfar a un chat peu banal car il sait parler et même philosopher à la limite du blasphème ! C'est un peu trop pour Sfar, qui décide de l'éloigner de sa fille Zlabya afin qu'elle évite sa mauvaise influence. Le chat, pourtant, est prêt à tout pour se racheter et rester auprès de sa maîtresse, au point de vouloir faire sa bar mitsva...
De fil en aiguille (mais ça reste quand même un peu décousu), notre matou rencontre un peintre russe juif, un ancien soldat du Tsar, un Belge, un Cheikh, un scorpion et une tribu pas commode, entre autres.
J'ai passé un très bon moment en compagnie de ce fameux chat, et j'ai assez envie de lire la BD originale. C'est plutôt bon signe !
1 De etbougekobe -
Ma scène préférée est celle où nos héros croisent un reporter belge et son fidèle chien.
Toute ressemblance avec des personnages... ... ... ... ...
2 De etbougekobe -
Je vais me permettre ici un petit commentaire sur le LMC2 : Colorful.
Le résumé dans notre gros livre des films dit "un esprit gagne le droit d'avoir une seconde chance de vivre et d'apprendre de ses erreurs. Il est transféré dans le corps d'un adolescent qui vient de se suicider. Il va apprendre petit à petit quel est le sens de cette expérience".
Chacun d'entre nous est composé d'une variété de couleurs ; la palette des sentiments est bien au rendez-vous avec ce film de Keiichi Hara.
Je dois avouer qu'habituellement j'évite soigneusement les films asiatiques pendant le festival : trop lent, trop contemplatif... Pas mon style, quoi. Là, "Colorful" comporte ces caractéristiques, mais sans les trop. Nous sommes aux côtés de Makoto, son corps et son esprit, et le rythme lent sert à merveille le retour au quotidien après un "accident de la vie". Makoto parvient à se faire un ami en classe, ses proches font des efforts (nous avons le nez dans les petits plats concoctés par sa mère) ; les nouveaux repères trouvés ne sont pas des révolutions, au plus une petite victoire.
C'est un film délicat !