Je fais comme les autres, je pousse un peu dans la foule pour être la première à entrer. Parce que oui, la 3D, c'est une affaire sérieuse ! Virginie a bien assuré en trouvant les places qui nous satisfassent tous : bien centrées, en hauteur, ni trop loin ni trop près... Les lunettes sont toujours aussi lourdes et je ne sais pas quoi faire de la petite lingette qui l'accompagne une fois usagée. On nous annonce des guests : Jeffrey (le directeur de Dreamworks), Mike (le réalisateur), Alain (la voix française de Shrek). Ce sera à la fin ! Jeffrey nous sert tout de même d'une voix monocorde un "petit" speech et revient sur... Emil Cohl. Euh... Ca commence quand, le film ?
Et voilà Shrek 4 qui déboule. Cet épisode revient sur un élément de l'histoire que nous ne connaissions pas : alors que Fiona est sous le coup d'une malédiction, ses parents, le roi et la reine, par dépit, passent un marché avec Tracassin. A l'époque, tout rentre dans l'ordre puisque Shrek sauve Fiona et les bons parents déchirent le contrat. Tracassin a de quoi être rancunier.
Alors que Shrek mène une vie paisible avec Fiona et leurs 3 enfants, il craque (la crise de la trentaine) et passe un contrat avec qui ? Tracassin ! Pour une journée, Shrek va redevenir l'ogre qu'il était avant (les humains ont à nouveau la frousse de ce grand gaillard vert), en échange d'une de ses journées d'enfance, "peu importe". Tracassin choisit le jour de sa naissance et la journée devient un cauchemar pour Shrek : plus personne ne le reconnait.
Nous faisons la connaissance d'une tripotée d'ogres, d'une Fiona guerrière, d'un chat potté empâté, d'un âne chanteur... Pas extraordinaire, j'ai même dormi. Au moins, je le vois en avant-première.
La séance de questions est molle, je ne suis pas sûre que nos guests aient envie de revenir...
— etbougekobe