Un abstrait qui parvient à capturer l'attention des spectateurs : ce n'est pas chose aisée. Retouches y arrive car ses peintures animées ont un côté hypnotique et rythmé très agréable. Nous venant également de Suisse, une histoire amusante sans prétention sur une Valise pleine d'argent volé.
Dans le registre ni queue ni tête, on trouve le russe The Additional Capabilities of the Snout. J'imagine que les herbes homéopathiques ont dû aider à tous les stages de la réalisation. C'est absurde, mais parfois drôle. Ce constat peut également s'appliquer à _El empleo__, où la crise de l'emploi a été résolue en créant des boulots complètement absurdes. Les gens sont utilisés comme de simples objets : lampadaires, ascenseurs, porte manteaux... La métaphore n'est pas très difficile à cerner.
Je passe rapidement sur un documentaire animé, Lögner dont le sujet est le mensonge. On écoutera ainsi les témoignages d'un cambrioleur imaginatif, d'un garçon qui avoue un vol qu'il n'a pas commis, et d'une femme qui ne sait pas qui elle est. Intéressant. Pas captivant.
Regarder Oana raconte une histoire d'amour entre un pâtissier et une traductrice à travers monologues et dialogues animés. Un film ingénieux à la poésie très présente, mais que j'ai trouvé un peu long.
En décalage complet avec le reste de la sélection officielle, Wallace and Gromit: a Matter of Loaf and Death est la dernière gemme du studio Aardman. Après en avoir fini avec la chasse au lapin garou, nos deux compères ont ouvert une boulangerie avec service de livraison à domicile. La mécanique bien huilée se grippe lorsque Wallace rencontre une ex-égérie de la publicité pour les pains Bakewell et tombe immédiatement amoureux. Pour couronner le tout, un assassin mystérieux s'attaque comme par hasard aux boulangers de la ville. Heureusement, Gromit veille au grain !