Shuhei Amamiya est un prodige du piano à 11 ans, tout comme son père. Ce jeune Tokyoïte à l'allure sérieuse déménage chez sa grand-mère malade, en province. Bien que discret, il est vite pris à partie par les fortes têtes de sa nouvelle école... Un garçon rebelle et un peu mystérieux nommé Kai lui vient en aide. Son nouvel ami l'emmène bientôt en forêt, où se trouve un étrange piano. Et Kei montre alors un talent inouï en jouant un morceau envoûtant, tandis que Shuhei n'en tire pas une seule note. C'est le début d'une grande aventure musicale pour nos deux héros.
De facture classique pour un sujet qui ne l'est pas moins, Piano no Mori entre dans la grande tradition des séries japonaises prônant le dépassement de soi et la compétition dans une discipline donnée. Il y a bien longtemps c'était le volley ou le tennis, plus récemment le mah-jong et dans notre cas, le piano. Cela n'empêche pas le message d'être efficace sans être trop didactique !
L'animation en elle même est de bonne qualité mais pas exempte de défauts... certains raccords sont un peu douteux, la musique n'est pas toujours synchrones avec les mains des pianistes, et quelques scènes sont mal dessinées. En revanche, les décors qui se veulent réalistes sont assez réussis. Certains personnages semblent tout droit sortis de la série Monster (que je recommande au passage) mais rien de bien étonnant avec une partie de l'équipe aux commandes, dont le réalisateur ! Quand à la musique, bien sûr rien à redire : quand Mozart, Beethoven et Chopin s'invitent, on est obligé de s'incliner. Il y a cependant quelques morceaux originaux très réussis, et je vais peut-être chercher à me procurer la bande originale, en bon fan que je suis. Et le DVD s'il sort un jour.
Il serait étonnant que Piano no Mori remporte le grand prix. Le prix du public, peut-être ! Mais comme je commence juste mon festival, je n'ai pas vraiment de référentiel !
1 De etbougekobe -
Le festival commence bien pour toi !
Mais je ne t'ai pas vu !...
Courts métrages hors compét' 3, Mercredi 12 juin, 18h, Bonlieu petite salle
Je retrouve Virginie dans la petite salle pour cette séance hors compétition. Hors compétition, néanmoins, la sélection est très intéressante. Je remarque le "Spectacular view", où un explorateur assiste, impuissant, au saccage des derniers endroits vierges sur la planète. La technique de papier découpé est vraiment réussie, je crois que c'est mon préféré.
Le récit qui tient le plus la salle en haleine est "Seilbahn", un vieil homme monte à bord d'une télécabine et gravit la montagne. Chaque éternuement provoque des incidents qu'il rafistole avec du scotch. Cette télécabine emmène le vieil homme jusqu'au ciel et il se construit (toujours en scotch) une chrysalide. Bien sûr, il s'agit du voyage vers la mort et cet homme ne l'accepte pas. Quelques sourires, et beaucoup d'empathie.
"Hungu" ressemble à un tableau et raconte l'histoire d'un jeune enfant africain trop tôt séparé de sa mère. L'instrument reste son seul lien avec elle. On ne tombe pas dans les clichés, ça fait plaisir !!
2 De etbougekobe -
Courts métrages en compétition 3, Bonlieu grande salle, de 21h30 à 22h30...
Ils ne sont pas bien violents chez Tutti Spaghetti : résultat, j'arrive en cours de la projection de Chainsaw. Je vois simplement "la chute" et il m'a l'air bien décalé. En revanche, 24 minutes, je ne sais pas si j'aurais supporté...
J'entame donc cette sélection avec "John et Karen". John l'ours s'excuse auprès de Karen le pingouin et la situation est très drôle. Un biscuit est avalé en une bouchée pour l'ours et dégusté par petits morceaux pour le pingouin. C'est ainsi pour tout.
"Le manteau" nous replace en France : une valise est retrouvée à l'aéroport et c'est le passé qui resurgit pour l'héroïne avec le manteau de son papa. Ou comment ce passé si présent s'installe dans un couple.
"Because you're gorgeous" tranche totalement dans la narration et l'animation : nous suivons les aventures capillaires d'un lion. Drôle, mais je grimpe pas au rideau rouge.
Je dors devant Rybka.
"My little angel" me fait déjà plus rire : si tu fais du mal, un ange meurt. Alors répand le bien ! Seulement, c'est drôle de voir ce que ça fait, un ange qui meurt... L'animation 3D est réussie, lisse, mais je reste assez hermétique à ce genre d'animation.
"Morana" devient bonne nuit les petits, je décide donc de quitter mon strapontin et quitter la salle et quitter Virginie et quitter Bonlieu et quitter la folle ambiance de la cybernight sous une pluie battante (cooooool de la tektonik dans la boue).
3 De etbougekobe -
Le Gobelins d'hier, j'ai déjà oublié. Pas d'bol.
Le Gobelins du 13 est très réussi ! Très court, aussi !
On y voit un festivalier plutôt détendu qui se la coule douce sur le lac. Son accréditation finit par sombrer dans l'eau.
Toute ressemblance avec une personne ou un fait serait purement fortuite.
4 De MBark -
ton billet aurait mérité plus de commentaires! ;)