Un lapin survitaminé tout droit débarqué des Gobelins nous accueille pour une troisième sélection de courts métrages riche en histoires. La mode d'aujourd'hui est au récit !
Parmi les films les plus intéressants, __L'homme de la Lune__ emporte mon vote. Alors qu'il noie sa déchéance dans l'alcool, un jeune aspirant médecin aperçoit par hasard un drôle d'individu descendant d'une échelle sans fin. La curiosité aidant, il découvre une drôle de famille habitant sur la lune : le père descend périodiquement sur Terre pour voler du fromage ! Mais notre infortuné héros pourrait bien déséquilibrer le frêle équilibre de la maisonnée.
Serge Elissalde nous propose à nouveau un conte original, sombre et poétique. Nous lui devons notamment le moyen métrage Verte (écrit pour la télévision) et plus récemment U, qui faisait l'ouverture l'an dernier et repasse vendredi au Pâquier !
Sur un air qui semble inspiré du groupe Electric Light Orchestra, The Tale of How nous projette dans la vie de dodos malmenés par une pieuvre géante. La souris à six pattes pourra-t-elle les sauver d'une extinction certaine ? ou rapporter un prix d'Annecy ? A suivre...
Madame Tutli-Putli aurait presque pu s'appeler Train de nuit dans la voie lactée. C'est mon interprétation de l'histoire en tout cas... Une dame voyage dans un train bien particulier que l'on dirait habité d'une vie propre. Sa destination ? inconnue. Ses occupants ? des personnages inquiétants. Une chose est sûre : on se laisse prendre au jeu de ces marionnettes qui semblent vouloir aspirer à une meilleure vie !
Le grand Alexandre Petrov (L'homme qui plantait des Arbres et surtout Le vieil Homme et la Mer) nous gratifie à nouveau d'une oeuvre superbe toute en peinture sur verre. Un jeune homme de seize ans tente de découvrir l'amour... Mais à trop hésiter entre une fille de son âge et une voisine mystérieuse, il pourrait bien planter les graines d'un drame qui secouerait le village tout entier !
Long métrage présenté hors compétition, La Reine Soleil a un ton plus léger que Les Enfants de la Pluie du même réalisateur Philippe Leclerc. Le film s'adresse prioritairement aux jeunes adolescents : les autres publics auront du mal à y trouver leur compte. Adapté d'un roman de Christian Jacq, La Reine Soleil semble très édulcoré. On devine une trame originelle beaucoup plus sombre et comprenant plus d'enjeux !
La réalisation est très correcte mais peu originale : Les Enfants de la Pluie m'avaient fait bien meilleure impression.
Sur la photo, Film Noir ressemblait un peu à Renaissance, mais c'est finalement loin d'être le cas. Ce long métrage en images de synthèse mais en noir et blanc se veut l'héritier d'une grande famille de polars à l'américaine. Pour moi, le réalisateur en fait un peu trop : j'ai presque l'impression d'avoir assisté à un jeu vidéo en direct. Trouver objet, utiliser objet, discuter, trouver objet, etc... Cela dit, l'ambiance reste fidèle au genre et le film trouvera ses adeptes ! En deux mots : un homme se réveille. Il a perdu la mémoire. Il a un révolver. Et quelqu'un est mort !
1 De vy -
00h30, une nana, un ordinateur... un debut de polar, cela aurai pu en etre un. C'est tout simplement mon poste au sujet du film noir qui prend forme.
Moi qui n'est pas forcement fan de polar, qui n'ai pas reellement apprecié Renaissance, me voilà fasse à mon clavier pour defendre les couleurs du film noir. ( ;-))
"En deux mots : un homme se réveille. Il a perdu la mémoire. Il a un révolver. Et quelqu'un est mort !"
Pour en dire plus que toi mon cher Cebe... (en passant cela fais plus de deux mots... ok je sors, mais bon il est tard et les seances commencent a s'accumuler aussi, bref...)
Oui, le clichet est là...oui, il a perdu la memoire, oui, il a un revolver et oui qq'un est mort... rajoutons de fausses identités, des femmes, du sexe (d'ailleurs un peu macho sur le coup le realisateur, mais bon, ce n'est qu'un homme), et cela fait un bon film d'action, sans longueur.... perso, je trouve que l'histoire n'est pour une fois pas telescopée, on passe de rebondissements en rebondissements
Je ne sais pas trop si a cette heure tardive je me fais bonne avocate de ce long metrage et le mieux est encore d'aller le voir. Meme les non_ amateurs de polar peuvent etre seduit(e)s, j'en suis la preuve... Ma note, pour le prix du jury a été de 2 sur 2 !
Sans oublier de dire que la BO est vraiment pas mal
2 De etbougekobe -
Un petit complément : Films de télé 1 !
Je les prends dans l'ordre, je suis un peu ordonnée comme nana ! (youpi, on se croirait dans le jeu petits meurtres, etc. et je viens de placer nana, comme vy ).
Ernst im herbst.
J'avoue, j'ai un faible pour les films allemands. C'est l'histoire d'un homme (ça me dit quelque chose...) qui aime beaucoup l'été alors que l'automne (herbst) est déjà là. Il vit les saisons en décalé : en maillot de bain en automne, avec un cerf-volant en hiver... C'était modéré si bien que je ne me souviens plus de la chute. Et puis faut dire aussi qu'on est vendredi.
Charlie and Lola !
Dès le générique, je me réveille ! CHarlie ! Lola ! Charlie and Lola ! Lola demande à sa copine de lui prêter son doux et blanc manteau. Malgré tout le soin apporté à ce vêtement, Lola l'oublie à la bibliothèque. Et là c'est le drame ? Mais non ! Puisque c'est Charlie and Lola !! C'est frais.
Haunted Hogmanay
La suite du programme ne parvient pas à me tenir éveillée et j'avoue que je ne me souviens de rien... Je suis dégoûtée, j'aurais bien voulu voir Whirlpool (car il me fait penser à l'électroménager...).
Camp Lazlo
Camp Lazlo me réveille un peu (avec deux trois absences au milieu). Sûrement parce que cette histoire fait écho à la mienne : j'avais un petit camarade de classe en 6ème qui avait une poupée Barbie. J'avoue, je me suis moquée de lui, tout comme les personnages du camp de scouts. Finalement, c'est pas si mal d'avoir une poupée !!
Elo
3 De TomBo -
Le long métrage en compétition du matin était Khan Kluay : il s'agit de l'histoire d'un éléphant d'Asie, dont le nom veut dire à peu près "peau de banane". L'enfance de l'éléphanteau commence dans la jungle auprès de sa mère dans un groupe d'éléphants sauvages. Son père est parti comme éléphant de combat avant sa naissance, mais personne n'est disposé à lui en parler ... surtout pas sa mère ! Il suivra pourtant les traces de son père, de bon gré ou pas.
Même si la photo du guide officiel fait penser à un film pour enfant, il n'en est rien ! Les scènes de guerre qui ouvrent et concluent le long métrage sont violentes, sombres, sans concession, mais aussi spectaculaires ! Le film est bien construit, les couleurs de la vie facile de la jungle tranchent avec celles des champs de bataille. Je regretterais juste une vision un peu manichéenne, avec d'un côté des gentils, de l'autre des méchants, chez les humains comme chez les éléphants ; toutefois l'histoire semble être basée sur un conflit ayant réellement existé.
Je fus un peu moins enthousiasmé par le programme de courts métrages du jour, mais le niveau est à nouveau tout à fait satisfaisant (au point d'en devenir de plus en plus difficile !).
J'avoue que par contre Film Noir m'a un peu déçu. La trame de l'intrigue se dénoue quasiment d'un seul coup, laissant moins de suspens pour la fin. J'ai également regretté l'utilisation un peu désordonnée de la couleur dans un film à la base en noir et blanc. Cela reste un polar très distrayant, mais moins bien ficelé en effet que Renaissance.