Cowboy et Indien sont de retour ! Les personnages déjantés de Panique au Village nous accueillent dans une bande annonce haute en couleurs. Et à ceux qui diraient le contraire : oui, il y a bien des lapins dans cette bande annonce ! Regardez plus attentivement !
Dans Brave Story, Wataru est un garçon de dix ans que le sort n'a pas épargné : son père est parti avec une autre femme, et sa mère est à l'hôpital, inconsciente. C'en est trop pour Wataru qui décide de suivre le mystérieux Ashikawa dans un monde parallèle, peut être imaginaire. Il cherche alors à obtenir l'aide de la déesse de la Fortune afin de sauver sa famille...
Le principe de l'histoire fait penser au Voyage de Chihiro et à Alice au Pays des Merveilles version jeu de rôle vidéo (qui a dit Hack Sign ?). Les tâches à accomplir par notre jeune héros sont en effet très classiques et pas vraiment originales pour un sou. C'est vraiment là que le bât blesse : comme pour Origine, le studio Gonzo nous propose une oeuvre techniquement exemplaire mais scénaristiquement très convenue. Le rythme de l'histoire est très irrégulier et les ellipses très nombreuses, au point que le film aurait sans doute été meilleur comme mini série. J'ai pourtant passé un bon moment, et voté 1 sur une échelle de 0 à 2.
L'après midi commence bien avec une séance de courts métrages très intéressante : il y en a pour tous les goûts, et chaque court métrage mérite les applaudissements du public ! La séance commence fort avec Une petite histoire de l'image animée dont le titre est suffisamment explicite pour m'éviter un résumé. Drôle et percutant, mon court préféré pour l'instant ! Dans un autre registre, Down the Road joue sur la tension et instille un sentiment de malaise pendant toute l'histoire, une réussite. Dji vou veu volti fait participer les sous titres au récit, tandis que Jeu fait de la résistance abstraite. La pixillation est aussi au rendez-vous avec I'm (not) Van Gogh. Dans l'ensemble, une belle sélection !
La suite, c'est Souris City, également connu sous le nom de Flushed Away. J'étais au départ un peu réticent sur ce projet du studio Aardman réalisé en images de synthèses avec l'aide des studios de Dreamworks, mais le résultat en vaut finalement la chandelle ! Le récit est parfaitement maitrisé et il n'y a aucun temps mort à l'écran. Les références cinématographiques pleuvent et notre Jean Reno international fait une prestation remarquée en frenchie de service. Du tout bon !
Le temps d'avaler un sandwich et c'est déjà l'heure de la cérémonie d'ouverture. Celle-ci est plus classique que l'an dernier, si ce n'est que des lunettes nous ont été distribuées. Et oui : nous allons voir un long métrage en vraie 3D ! Il s'agit de Meet the Robinsons, le dernier né des studios Disney.
Lewis est un orphelin surdoué : inventeur de génie hyperactif, il ne parvient pas à convaincre de potentiels parents adoptifs. Lors de la fête de la science de son école, il attire l'attention d'un étrange individu à l'air plus que louche... C'est alors que le jeune Wilbur Robinson intervient : il prétend venir du futur et souhaite aider Lewis à terminer l'une de ses inventions.
Le principe des lunettes 3D est alléchant, et le résultat est à la hauteur : l'effet de profondeur est vraiment bien rendu et certaines scènes sont réellement saisissantes. Néanmoins, abstraction faite de la réalisation nette et sans bavure, force est de constater que nous sommes face à un Disney finalement très classique, trop classique. Un bon film familial, en somme, mais pas plus !
1 De etbougekobe -
Et voilà une ouverture qui commence sur les chapeaux de roues !
Pour ma part, j'ai entamé ma journée par un "Flushed away" très efficace et qui a réussi à m'enthousiasmer pour le reste de la semaine (rien que ça !).
Des références à la pelle (je suis sûre d'en avoir loupé un bon nombre), des personnages tous attachants (même les méchants), et une histoire à cent à l'heure !
Ca sent le commercial, mais ça fait du bien.
Nous enchaînons sur la soirée d'ouverture. Appareil photo autour du cou, au mileu de photographes plutôt forts en muscle, je ne loupe ps une miette des prises de parole : "bonjour, c'est ouvert". Dominique Puthod, Serge Bromberg, un salut rapide et furtif des membres du jury. A croire qu'ils ont hâte de chausser les lunettes voire l'oreillette pour "Meet the Robinson". A mon tour, je laisser tomber la casquette "photographe" pour celle de simple amatrice d'animation.
Le film commence bien : un petit garçon fou de science, son "roommate" un peu paumé au baseball... Et tous les clichés du "science fair" à l'américaine. Pas mal ! Jusqu'à ce qu'arrive le futur ! Et là c'est pour moi la déception. Dans ce futur-là, les immeubles ressemblent à des structures gonflables où on saute dedans, les grandes prairies vertes ressemblent beaucoup à celles des Teletubbies (les lapins et les fleurs en moins), et les personnages me fascinent guère. La seule possibilité qui me laisse rêveuse c'est de pouvoir sauter dans des bulles de savon et voler. Bofff........
Elo
2 De vy -
CM1
l'une des meilleures serie avec la numero 5
Pour commencer, une petite histoire de l'image animée, mignonette pour enchainer sur Down the road, mon chouchou. Sombre, un peu a la Seven (et pourtant, qu'est ce que j'ai pas aimé le film, trop flippant pour moi) mais bon, l'animation adoucie ce coté la. Bref, un prete, un autostoppeur.... et deux femmes.... tous sont liés, leur destin scellé !
Ujbaj Izbenki has lost his soul (purée qu'est ce que c'est dur a ecrire ce nom la!) l'histoire d'un homme qui perd tout, meme le diable....
Jeu... les images s'enchainent.. a part ca ?
Dji vou veu volti... une histoire d'amour a trois... mais qui peut etre le troisieme? forcement les sous-titres.. si si c'est possible, fallait y penser!
It's Jerry Time! l'image sur l'officiel me rappelle bien qq chose, mais impossible d'en savoir plus.. il ne m'a pas marqué
Lavotory... une histoire d'amour dans les pipi room ou qd madame pipi rencontre monsieur pipi... tres poetique une jolie histoire d'amour
Isabelle au bois dormant... pourkoi faire simple quand on peut faire compliqué et attendre tout simplement que le reveil sonne!
Karneval Zvirat : etrange, vous avez dit etrange... je dirai meme un peu ravagé mais il en faut pour tous les gouts alors
I am (not)Van Gogh... assez partagée les images et enchainements sont interressantes, mais il manquait qq chose... un sens peut etre?
3 De TomBo -
Cette première sélection de courts métrages fut plutôt de bonne augure pour le bon niveau de qualité de cette année.
Même chose d'ailleurs pour les longs métrages ! Brave Story est tout à fait sympathique même s'il aurait supporté un format plus long, en série par exemple. Aucun temps mort dans Souris City, véritable film d'action, bourré d'humour, en tout cas dans la version originale que nous avons vue.
4 De pépita -
Moi jai pas vu tout ca, mais j'ai juste envie de dire (au cas ou ca servirait un jour) que j'ai pas ete transportee par le film d'annonce de Panique au Village. Il est vrai que je ne connais pas, mais alors pas du tout Panique au Village (jusqu'a hier). Moi, je suis l'amateur lambda et j'aime les lapins, et a tout jamais le festival d'annecy reste associé au lapin. bon, d'accord, y'en a trois des lapins, mais on peut pas dire qu'ils tiennent le role principal. On est bien loin des lapins tagueurs et des lapins skieurs qui dechainaient les foules dans la salle, avec les "attention, derriere toi". Enfin bref, je suis un peu nostalgique du Lapin d'Annecy.