Court-Métrages n°2

On commence tout doucement par Kutoja, une histoire cartoonesque de dame qui tricote plus vite que son ombre, très vite suivie par l'abstraitissime Snip. 'N'oublie pas d'éteindre en partant' semble être le propos de Notice, l'histoire d'un palier de porte qui voit défiler la vie d'une femme toujours en retard d'un épisode dans son existence. Un peu décousu comme explication ? C'est encore une fois une oeuvre très visuelle, donc peu propice à une analyse plus poussée.

Je profite de cette occasion pour passer rapidement sur Cada dia paso por aqui (Chaque jour je passe par ici) qui sous un déluge d'images semble crier son dégoût pour la politique en général et les hommes politiques en particulier. Plus orienté encore que le précédent, Learn self defense critique implicitement Georges W. B. et sa politique. L'on y suit l'apprentissage musclé d'un petit bonhomme tout à fait normal qui se la joue big cow-boy à la fin. Pas vraiment très fin, mais relativement efficace...

In the rough n'a d'autre but que de nous faire rire: les tribulations d'un homme préhistorique pour reconquérir le coeur de sa bien-aimée sont très drôles, et la 3D sait se faire oublier pour mieux servir cette histoire bon enfant. Je ne pense néanmoins pas qu'il puisse remporter les suffrages du public, mais sait-on jamais ?

Je l'avais déjà apprécié au festival des très courts, mais une seconde vision de Puleng me conforte dans mon opinion: une oeuvre sans paroles, dépouillée de tout artifice mais riche en émotions... à l'opposé de The moon and the son: an imagined conversation, dissertation un peu longue mais fort intéressante sur les relations difficiles entre un père et son fils. Le père, un homme au caractère bien trempé qui a traversé pas mal d'épreuves et a fait beaucoup d'erreurs dans sa vie, et le fils, qui pense avoir compris pourquoi sa famille fonctionnait aussi mal. Sorte de psychanalyse pour l'auteur, l'oeuvre dévoile ainsi beaucoup de son caractère et de son mode de pensée. Le récit adopte la forme d'un documentaire autobiographique mêlant photographies, séquences réelles et animées pour un résultat convaincant.

Fliegenpflicht für quadrat köpfe cache sous son nom barbare un monument d'humour potache. Le jeune réalisateur semble s'amuser de tout et détourne panneaux d'interdiction ou d'information, affiches de publicité, mêle pixillation et images découpées, joue avec la perspective... Ce joyeux morceau d'anarchie se savoure mais ne se raconte pas. Quand à savoir si il y a un message caché entre deux bouffoneries, je vous laisse seuls juges !

Un bon break plus tard, il est l'heure de s'atteler aux métrages de :

TV n°2

La bande annonce du jour des Gobelins se nomme Open Book. Très réussie esthétiquement, elle nous présente un petit garçon qui voit différentes époques de son avenir dans un livre de bibliothèque. Kawai ! La suite n'est pas vraiment à l'avenant, mais je vais tenter de ne pas être trop dur. Ignorons Monk, the little dog et __Hasenhumbug "Die Pinguine Spielen Ping-Pong"__ (à vos souhaits) qui plairont, et encore c'est pas sûr, aux très très jeunes spectateurs.

Chalk Zone 'That thing you drew' s'appuie sur le concept suivant: un petit garçon est capable d'entrer dans le 'monde de la craie' et d'en ressortir à sa guise, créant ainsi des passages dimensionnels entre deux tableaux noirs. J'ai un peu pris peur en voyant apparaître un magnifique Guest Star: Bill Plympton.C'est finalement assez amusant de voir deux personnages de l'univers complètement givré et obsédé du monsieur sus-cité apparaître sous une forme très édulcorée, à l'exception d'un baiser un peu mouillé qui a dû échapper à la censure. Graphiquement intéressant, j'ai peur que la série s'enferme quelque peu dans son concept original et tourne en rond assez rapidement. C'est le cas de Funky Cops 'Ali Baba & 40 showgirls'.

Cette fois, l'univers disco et définitivement eighties de Starsky et Hutch est plagié jusqu'à l'écoeurement. Le plus gros problème de Funky Cops est sans doute sa durée. Le scénario peine vraiment à couvrir les 26 minutes de l'épisode, un peu comme une tartine de beurre que l'on aurait trop étiré... Les artifices, eyes catches et mini clips en tête, fatiguent plus qu'ils n'amusent après dix minutes de show. Pourtant, cette série française a l'air de s'exporter plutôt bien et le budget alloué à chaque épisode a été revu à la hausse: il y a moins de boucles d'animation et la 3D est nettement moins approximative qu'il y a un ou deux ans.

C'est la tradition, les films de Noël se bousculent au portillon. Toutes les années ? Non ! Car seul un film est présenté cette année et il s'agit de A very Barry christmas. Pas niais pour un sou mais pas novateur pour autant, le métrage bénéficie d'une réalisation solide et tout en volumes. J'ai même réussi à rire une ou deux fois, bien que je me sois également crispé pendant les chansons comme toujours insupportables et franchement inutiles...

Long Métrage n°1 - Terkel in trouble

Je m'apprête à aller voir Terkel i knibe, long métrage mettant en scènes des adolescents comme les autres... mais au discours plus cru et réaliste que les oeuvres du même type. C'est en tout cas ce que j'ai pu lire et il paraît également que le film a eu une belle carrière dans les pays d'Europe du nord: le Danemark, pays d'origine, mais aussi la Suède, la Norvège et l'Allemagne.

(…)

Ca y’est ! J’ai vu Terkel in trouble, sorte de South Park en beaucoup plus réaliste et à peu près aussi trash aussi bien dans l’humour que dans la réalisation… J’essaierai d’en dire un peu plus sur le site web, si j’ai le courage de le mettre à jour rapidement !